Courage
Dans un espace intime, saturé de souvenirs, deux mères:.
Mère Courage, engloutie par le vide, chancelle.
Mère Espoir, qui a traversé la même tempête, porte une sérénité fragile.
— « Je me sens comme un navire sans ancre… » dit Courage.
— « Moi aussi j’ai dérivé. Mais le vide sculpte, si on le laisse faire. » répond Espoir.
Un silence passe, et dans ce silence, un détail :
une tasse de café froide sur la table,
le banc déserté devant le lycée,
le bruit lointain d’une porte qui ne claque plus.
— « Chaque seconde résonne dans ma poitrine, et je n’entends que l’absence… » murmure Courage.
— « Alors donne des mots à cette douleur. Écris. Chaque phrase est un souffle, chaque souffle une étoile qui t’éclaire. » souffle Espoir.
Un silence s’installe, presque doux.
Leur confidence devient un fil qui les relie,
et au détour de ce banc invisible,
elles savent toutes deux que le courage, ce n’est pas de retenir,
mais d’aimer assez fort pour laisser partir.
Ce n’est pas l’absence qui blesse,
c’est le vertige de comprendre
que ces gestes ordinaires sont devenus mémoire.
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